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Institution
créée par Henri IV en 1603 « pour instruire la jeunesse et la rendre amoureuse
des sciences, de l’honneur et de la vertu … », le Prytanée est resté, depuis
quatre siècles, fidèle à sa mission originelle. Le Prytanée, dans l’Athènes du
siècle de Périclès, abritait les prytanes, magistrats suprêmes de la cité
grecque. Ce nom fut repris au XIXème siècle pour désigner l’établissement.
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Il
fut tout d’abord le Collège des Jésuites ou Collège Henri-le-Grand de 1604 à
1762 puis devint Ecole militaire de 1764 à 1793. En effet, après les revers de
la Guerre de sept ans, Louis XV et Choiseul réorganisèrent le collège de La
Flèche en « Ecole de Cadets ou Ecole militaire préparatoire à l’Ecole militaire
du Champ de Mars ». C’est de cette époque que date la véritable vocation de
l’école de La Flèche. Le 24 mars 1808, Napoléon, ayant repris Fontainebleau pour
sa cour, décida de transférer l’Ecole Spéciale Militaire de Fontainebleau à
Saint-Cyr et le Prytanée de Saint-Cyr à La Flèche dans les bâtiments du Collège
Henri-le-Grand, le 20 juin 1808.
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Depuis lors,
sous des noms divers, Ecole royale militaire (1814-1830), Collège royal
militaire (1831-1848), Collège national militaire (1848-1853), Prytanée impérial
militaire (1853-1870), Prytanée militaire et Prytanée national militaire (depuis
1870), ce collège a conservé la vocation militaire que Louis XV avait, le
premier, donné à l’Ecole des Cadets.
Malgré les
vicissitudes des guerres, qui l’obligèrent en particulier à se replier en 1940
sur Valence et Briançon, le Prytanée continue à offrir à ses élèves une
instruction et une éducation qui les préparent spécifiquement à la carrière
militaire et leur permettent ainsi, de présenter dans les meilleurs conditions
possibles les concours d’entrée aux grandes écoles d’officiers.
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Depuis 1982,
le Prytanée est ouvert, après le baccalauréat, à tout jeune Français désirant
entrer dans la carrière des armes. En outre, il apporte également pour le second
cycle du secondaire des facilités aux familles de militaires et de
fonctionnaires pour l’éducation de leurs enfants.

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